"Climats Show" Voisimages 2015 Invitation (pdf)
Deux artistes et des acteurs
pour une performance engagée.
Voisimages à choisi de donner la parole à deux artistes
Matthieu Cottier et Jean-Louis Lhermitte et à des amis inventeurs
de tous les jours pour exprimer culturellement
des points de vue et des sensibilités face au dérèglement
climatique. Ils parlent, chantent, font de la musique, lisent
des textes et interpellent le public, c’est à dire nous,
dans la Nuit Blanche de Paris.
Artiste plasticien, sculpteur et peintre, fasciné par le
thème animalier, Matthieu COTTIER, s’attache à exploiter
les singularités des matériaux et leurs spécificités pour
exprimer les caractères de ses sculptures. Il transcrit la diversité d’un
monde riche et mystérieux. Ses œuvres mettent toujours
en lien les techniques qu’il emploie avec un tempérament
distinctif pour l’animal choisi.
Jean Louis LHERMITTE est un artiste plasticien “paysagiste”
qui situe ses interventions dans la chronologie des
évènements et des lieux. Le terme de "paysage" est utilisé
d'un point de vue critique face à la complexité du
monde.
Les oeuvres qu'il crée se lisent à différentes échelles à
partir des grands thèmes universels que sont la nature,
l’origine à travers la mémoire, l’énergie, l’égalité, autant
de concepts révélés dans une relation entre art et science,
territoire d'expression et de synthèse.
en lien les techniques qu’il emploie avec un tempérament
distinctif pour l’animal choisi.
Jean Louis LHERMITTE est un artiste plasticien “paysagiste”
qui situe ses interventions dans la chronologie des
évènements et des lieux. Le terme de "paysage" est utilisé
d'un point de vue critique face à la complexité du
monde.
Les oeuvres qu'il crée se lisent à différentes échelles à
partir des grands thèmes universels que sont la nature,
l’origine à travers la mémoire, l’énergie, l’égalité, autant
de concepts révélés dans une relation entre art et science,
territoire d'expression et de synthèse.

PERFORMANCE
Matthieu COTTIER

Un ours blanc jaillit progressivement au milieu de la nuit de son grand support noir, à mesure que les grands coups de pinceaux imbibés sont donnés. De part la brutale apparition de blanc aux yeux des spectateurs, cette peinture s’apparentera à une fenêtre ouverte sur le pôle nord. L’imposante buée se formant devant la gueule de l’ours, laisse entendre un hurlement, comme un « cri de l’Arctique » alarmant sur le changement climatique.