2018-Annie LAM & Catherine URSIN

Annie LAM & Catherine Ursin

" ONCE UPON A TIME 0004"

Les artistes : Catherine Ursin (peintre performer) et Annie Lam (chorégraphe, metteur en scène, danse-performeur) inviteront Arthur Narcy (musicien improvisateur) et Simon Audoux-Paugoy (vidéaste).

La performance : Action body painting chorégraphiée sur performance sonore en improvisation live, mixée sera retransmise en direct sur l’écran géant.

« Véritable tableau vivant, sous forme de kabuki occidental et contemporain, Action Body Painting de tradition Gutaï, ONCE UPON A TIME 0004 raconte l'histoire d'une femme, rebelle, en prise avec ses démons, menant un combat pictural, sans début ni fin, avec leur créatrice, «la Dame des Abysses», qui essaie de l'intégrer à sa toile. Annie Lam et Catherine Ursin, deux plasticiennes aux rites artistiques obscures et magiques, mêlent une chorégraphie de danse buto dans une performance picturale au sein d'une installation plastique destinée à y perdre ses repères spatiotemporels. »

Durée : 60 minutes.

COMPOSITION DE LA TEAM et CREATIONS PICTURALES:
A« ONCE UPON A TIME 0004» rassemble 4 artistes expressionnistes complémentaires pour une oeuvre totale, commune multisensorielle. Annie Lam et Catherine Ursin invitent dans leur duo, un artiste Nantais, batteur d'origine, musicien électronique, qui jouera en direct et improvisation avec la danse d'inspiration Buto, que filmera Simon Audoux-Paugoy, vidéaste professionnel, en live et en mixant deux vues fixes, dont l'une en plongée.
Un photographe, Patrice Bouvier, professionnel, fixera les tableaux, ils pourront circuler avec le vidéaste, à proximité  des performeurs et à l'extérieur de l'installation.
«Once Upon A Time 0004», donnera forme pour cette NUIT BLANCHE, à la réalisation en direct d'un clip hypnotique et illusionniste, par le mouvement illusoire d'un corps peint, confondu dans une abstraction picturale et graphique.

Les spectateurs pourront voir, en même temps que se déroule la performance en live, une version vidéaste picturale, sur l’écran géant.  Ils assisteront à la création en direct de 4 oeuvres picturales :

- La première au sol, peinture acrylique sur feuille marouflée, encre de chine et dripping acrylique rouge sur la feuille blanche de format rond, de 200 de diamètre. Des personnages peints, taille humaine, hybrides et terrifiants, recevront un dripping rouge de la danseuse qui en épandra les parois de l'installation aussi.
- Une deuxième, à la verticale, sur le paravent, où Catherine calligraphiera les silhouettes des mouvements d'Annie Lam, en transparence, et qui interviendra aussi dessus en tâches et dripping. Les toiles, sur tissus très léger et transparent seront pour certaines marouflées sur papier ; l'installation en compte 3 par parois, (moins 2 du cube musicien), ce qui fait 10 toiles de 150/230).
- La 3ème, une création cinématographique, une clip de 60 minutes, d'un solo improvisé, original et unique, sur écran en direct, où se croisent aux rythmes des sons, les différents plans de caméra, dont des plans plus serrés. Le passage à la 2D rend l'illusion picturale plus impressionnante encore et Annie Lam semblera par moment sortir littéralement de la peinture de Catherine Ursin pour l'animer.
- La 4ème se montera à posteriori, à travers les photos de Patrice Bouvier, photographe professionnel, qui fixera les tableaux essentiels et remarquables de cette performance.

La chorégraphie n'a pas de début ni de fin, car le spectateur, déambulatoire reste en moyenne 5 à 10 minutes, il pourra lire la performance comme une allégorie poétique où une femme est en lutte avec ses démons, lesquels sont peints en live par une « Dame des Abysses », qui essaie par tous les moyens de la changer en peinture, et l'immobiliser à jamais dans sa composition. La danse oscille entre psychoses et transe primitive lorsqu'elle se déroule à l'intérieur du cercle, sur le papier, le rond. Elle est entrecoupée par des moments de respirations hors du cercle, où Catherine fait danser ses pinceaux en calligraphiant en live la danseuse. Annie, maquillée de blanc dans la tradition buto, puis recouverte d'argile, reçoit de ses cheveux des gouttes de peinture rouge et aura son corps pratiquement complètement recouvert de lignes graphiques identiques aux personnages peints au sol.

L’installation :
Légère, conceptuelle, minimaliste dans sa forme, d'inspiration asiatique, évoquant les remarquables échafaudages de bambous liés de ces pays lointains et mystérieux, ou rappelant une grande moustiquaire de forme carrée, l'installation en elle même invite au voyage méditatif, transcendantal. Un disque blanc qui se peuple au fur et à mesure de l'avancement de la performance, dans un cube qui se déstructure par le dessin, des portes entrouvertes sur l'extérieur, le tout baigné de lumière blanche, luminescente, avec une possibilité de jeu de lumière complète l'illusion surréaliste de la performance, expressionniste dans la danse, la peinture et la musique.

Une sensation romanesque, en harmonie avec la place du marché Sainte Catherine, arborée, recouverte pour l'occasion d'une moquette rouge, contraste avec la performance assez spectaculaire et abyssale. 

____________________________________
la performance live Once Upon a time 0004
Voisimages Nuit Blanche Paris 2018